1er mai : la vente du muguet étroitement encadrée

Mis à jour le 27/04/2020

En raison de la crise sanitaire du Covid-19 et dans le cadre du décret du 23 mars 2020, la vente du muguet du 1er mai est étroitement encadrée cette année.

  • Les commerces déjà autorisés à ouvrir pourront vendre du muguet (commerces alimentaires, jardineries avec rayon alimentation animale, etc.) ;
  • Les fleuristes et horticulteurs peuvent vendre du muguet, comme des fleurs ou des plantes ornementales, uniquement en livraison ou en retrait de commandes et dans le respect de l'application des mesures barrière ;
  • S'agissant de la cueillette de muguet par des particuliers, cette activité n’entre pas dans le cadre des activités autorisées par l’attestation de déplacement dérogatoire. Le contrevenant s’expose à une amende de 135 € ;
  • Interdiction stricte de la vente sur la voie publique. Il convient de rappeler que le fait de vendre ou d’exposer en vue de la vente des marchandises dans des lieux publics sans autorisation ou déclaration régulière constitue un délit réprimé par le code pénal (peine d’amende forfaitaire de 300 € majorable à 600 €, peine complémentaire de confiscation de la marchandise - articles 466-1 à 466-3 du code pénal).

De manière générale, le préfet rappelle que les producteurs ou commerçants dont l'ouverture au public est interdite en application du décret du 23 mars 2020 peuvent organiser de la vente en retrait de commandes faites à distance par internet ou téléphone, dites de type "drive" ou "click and collect", sous réserve de l’application stricte des mesures barrières. Ces méthodes de vente constituent un relais d’activité précieux pour les commerçants en cette période.

Les déplacements des particuliers ayant pour objet de retirer leur commande sont en effet autorisés au titre des « déplacements pour effectuer des achats de première nécessité », quelle que soit la nature du bien.